mardi 17 juin 2008

Le flot des mots: "Errance de l’esprit étranger"

Collaborateurs:

  • La Correction des textes : Noëlle Mathis
  • L’introduction : Jennifer Anderson
  • La récolte des biographies et photos : Delia Maria Balaban
  • Le blog : Patricia Cerda Munoz
  • La mise en page : Sara Ritchie
  • La couverture : Amanda Särnegrim
  • La photographie : Mia Marie Steen Solodziuk et Gauthier Vandendriessche
  • La reliure et l’impression : Maria Tyumeneva- Robin
  • La gestion du projet : Fentg Tao Yu



"Un grand merci à tous nos professeurs et à l’ensemble du personnel du CUEFA pour leur patience, leur encouragement et l’inspiration qu’ils nous ont offerte".


Université d’Avignon et des pays de Vaucluse

Avignon, France
Printemps 2008

Qui sommes-nous?

Nous sommes un groupe de personnes qui viennent de chaque coin du monde : la Belgique, le Canada, le Chili, la Chine, le Denamark, la Roumanie, la Russie et la Suède. La langue et la culture françaises ayant suscité notre interet, chacun d’entre noues est venu en France pour des raisons différentes : travailler, étudier et voyager.

C’est à Avignon que chacun s’est installé pour plonger dans une vie française temporaire ou permanente. Et alors, c’est ici que nous nous sommes rencontrés pour la première fois.

Nous sommes tous arrivés avec des niveaux des langues différents et des attentes différentes en ce qui concerne le programme, certains d’entre nous ayant même déjà étudié au CUEFA. Avec conscience de nos niveaux et attentes divers, nous avons été un peu anxieux pou ce qui suivrait.

Ainsi, la question qui se posait à nous fut la suivante : comment avanceraient nos études ? La structure du programme était simple. Les cours comportaient de l’écoute, de l’écriture et de l’amour pour la langue française. Nos professeurs nous apprendraient à être créatifs, à bien nous exprimer et à prendre confiance dans nos capacités.

Or, à la fin de notre séjour en France, ce que nous avons appris ne s’est pas limité au simple usage de la langue. En fait, en plus du cadre scolaire d’apprentissage de la langue française, nous avons beaucoup appris les uns des autres.

Ainsi, notre classe a été comme un monde nouveau qui a ouvert les yeux de chacun sur autant d’horizons différents et sur autant d’autres façons de vivre. Nous avons partagé nos histoires, nos objectives et nos sentiments.

Nous avons mis en comparaison nos propres vies et nos réflexions. Nous nous sommes toujours écoutés et respectés, ce qui nous a permis d’avoir des débats intéressants et des échanges de points de vue constructifs. Malgré quelque divergence, à la fin de la journée, nous sommes toujours de bons amis. Même si ensuite, nous serons loin les uns des autres, nous resterons dans le cœur de chacun et nous saurons que les différences contribuent à la richesse de chacun. Mais, nous allons nous manquer, c’est sûr !

Grâce aux professeurs et à nos expériences avec le CUEFA, nous avons appris à nous exprimer en français avec confiance. Nous nous sommes améliorés à l’oral et à l’écrit.

Nous avons appris à partager nos histoires et à nous apprécier mutuellement. Maintenant, nous allons nous présenter à travers ce recueil de textes.

Nous vous invitons à la lecture de ces textes pour suivre et pour partager nos progrès et notre expérience de jeunes étudiants en France venus de l’étranger.

Extrait du Abécédaire

Amour

Mon pays, si c’était une partie d’un corps humain, ce serait une âme dans laquelle on trouverait tout genre de sentiments : l’amour, la nostalgie, la gaieté, la haine, le mépris, le pardon.
Delia

Balade

Dit en néerlendais, le terme balade, « wandeling » évoque une promenade à pied d’une famille réunie pendant une escapade en nature tandis que dans sa version française, cela me fait songer à prendre la voiture pour faire un tour avec des amis. C’est une balade moins drôle. Je préfère largement faire une balade dans « ma langue maternelle ».

Gauthier

Chuchoter

Mon pays, si c’était une femme ce serai ma mère. Elle me prendrait dans ses bras et me chuchoterait des mots apaisants.Toujours là, avec sa chaleur, quoi qu’il arrive.

Amanda

Début

Mon pays, si c’était un chiffre, ce serait le numéro 1.Un pour la première fois, un pour le meilleur, un pour le début, un pour commencer.

Mia

Education

Être à l’étranger, c’est traiter la détresse de l’étranger avec tendresse qui vient du cœur tout en douceur, voilà!. Apprendre à l’étranger, c’est vaincre les paradigmes dans une langue pour en reconstruire d’autres dans lesquels la motivation de l’apprenant parfois exposée aux regards très exigeants des enseignants devient toute une histoire des actes et de mots d’une nouvelle révolte qu’on récolte pas à pas pendant l’apprentissage. Apprendre le français, c’est un défi choisi depuis longtemps pour faire plaisir plutôt à l’intention de l’inconscient qui est devenu à l’heure actuelle la volonté. C’est rare, même bizarre, comme la passion de collectionner des oeuvres d’art fausses! Apprendre le français, c’est en fait étrange pour un étranger qui a envie de voyager. C’est découvrir le monde dans la beauté de l’art pour achever des objets dénommés souvenirs, des simples pièces fausses semblables au regard d’un vrai collectionneur d’oeuvres d’art fausses. Tout un métier qui permet d’avoir un autre regard car pour lui «la falsification exacte d’une oeuvre d’art est un art respectable» comme par hasard, le fait d’apprendre une autre langue : l’être devient un faux de sa propre langue en jouant une autre pièce. Il suffit de se laisser glisser entre la douceur des bouquets de glace et ainsi se sentir content d’apprendre la nouvelle palabre, encore une fois, il faut comprendre aux enfants, il faut faire rimer la tradition du système éducatif. Parler le français, c’est juste utiliser la mémoire pour laisser faire le savoir faire car il n’y a pas une saison dans laquelle la chaleur se transformera en stupeur. Être en France, c’est vivre mon rêve en vrai.

Patricia

Force

Mon pays, si c’était un animal, ce serait un aigle. Libre, fort et plein de courage, mais avec la tête gonflée dans les nuages.

Sara

Gourmandise

Mon Pays, si c’était une banane mûre, je la mangerais. Une fois mangée ; il y aurait autre chose. Une fois absorbée, d’autres fruits se présenteraient.

Gauthier


Humour

C’est vrai que le sens de l’humour, selon la langue, n’est pas la même chose! Par exemple, celui des Anglais avec «Mr. Been». Voilà, pour sourire, il paraît qu’il faut souffrir pour les «British»… tout en noir ! Mais en même temps, il nous donne un sentiment jubilatoire qui nous fait nous sentir détendus dans un lit de roses aromatiques voire exotiques. D’un autre côté, le sens de l’humour français, je l’entends comme un message indéfini. Bof! Il faut prendre au moins une demi-heure pour arriver à comprendre le sujet qui cause le «rire». On commence à regarder autrui avec une expression simulée! Eh, notre visage est super contracté, on essaie de rire, mais ce n’est pas naturel : tout rouge, dans le sombre de la figure, le signe de l’interrogation. Tout au long d’une pièce humoristique, on commence à regarder les autres pour trouver quelqu’un avec la même expression sur sa figure. Enfin, quand les regards se rencontrent, on «exploite de rire » mais de ne pas pouvoir «sourire» de la blague qui a déjà dépassé plusieurs fois la vélocité de la lumière…Plaf! Welcome the tourist, la bienvenue, mi casa es tu casa !

Patricia

Inconnu

Mon pays, si c’était une riviere je souhaiterais qu’elle soit longue et profonde. Elle m’emmènerait où je veux. Elle m’emmènerait vers l’inconnu, là où tout serait encore possible.

Gauthier

Jour

La bibliothèque, la salle d’étude, le dortoir, le coin que j’aimais, les chemins, la cantine, la passerelle, les cybercafés, les restaurant gastronomiques, la porte de l’université. Mes jours sont passées en allant d’un lieu à l’autre. A ce moment-là, j’avais moins de stress, j’étais heureux. Dans ces lieux où je faisais mes études, je rencontrais des amis, et notamment, j’ai trouvé une autre partie de ma vie.

Feng Tao


Khmer

C’est la langue de la population qui habite le Cambodge selon le dictionnaire Le Robert, bien que, pour moi, il s’agisse de ne pas laisser mourir l’espoir de l’avenir de la balade improvisée produite par la grande marée qui garde le peuple du Cambodge et lui donner encore des forces pour aller encore plus loin jusqu’à l’éternité.

Patricia

Lancée

Aller à la rencontre des langues, c’est entrer dans un nouveau monde, c’est ne rien comprendre, c’est se défier pour trouver la signification, c’est essayer d’ouvrir des portes fermées, c’est céder mais tout de suite recommencer, c’est lutter et gagner son trophée de rêves : le bilinguisme. J’ai commencé mon voyage et je me suis lancée dans un univers inconnu.


Monde

Dans ce monde, «le chef d’orchestre» est le sujet dessiné par le peintre! Celui-ci est doté de parties mélodiques qui donnent la forme à sa figure toujours magique avec l’air de connaître l’inconnu car la vie dans ce espace libertaire est comme un mauvais tour de magie, encore pire qu’un jeu d’illusions, de sorcellerie : un monde de rêves où nos amours s’égarent dans un mensonge qui vient et qui part. Je me permets de dire que ce Monsieur où cette Demoiselle est un mythe voyageur entre le passé et le futur, encore, a pu créer une sorte de solidarité légendaire entre « tous pour une » où bien une pour tous les musiciens qui font partie de l’amour pour le rythme, la valeur de la musique, et toujours la reconnaissance de la vraie parole dans les paroisses musicaux, par exemple : le piano, la flûte, les violons, la batterie, la guitare, etc. c’est ainsi comme tous composent l’orchestre du «Painting Repainting». Lorsque l’ambition détruit tout le bonheur dans cette réalité parallèle entre la tradition et l’innovation, entre l’ancien et la nouvelle révolte des sons, chansons voire rythmes de vie. Bref, ce mythe est capable de la reconstruire dans un seul coup d’œil de son harmonieux fragile et doux. Une telle exécution mène le soleil à briller pour toi! Juste pour te faire plaisir, pour te faire sourire…Voilà, devenir heureuse à n’importe quel moment… toujours dans ce monde !

Patricia

Novateur

Aller à la rencontre des mots, parler, prononcer, rigoler, trouver, expliquer, conjuguer, jouer, écrire et lire, me permet de m’ouvrir, de me développer, d’élargir mon horizon et mon vocabulaire, de faire connaître l’inconnu, les histoires et les aventures afin d’enseigner et de découvrir.

Mia

Obscurité

Mon pays, s’il se trouvait dans un château, il se situerait au sous-sol, loin de la liberté. Une porte qui s’ouvre, une autre qui se ferme. Pas de secret, toujours suivi, pas de choix. Où est la sortie?

Gauthier

Parfum

Mon pays, si c’était un parfum, ce serait le parfum du printemps. Un parfum dans lequel on tomberait amoureuse en le respirant pour la première fois et que tu n’oublierais jamais, car il serait déjà rentré dans tes veines et dans chaque cellule de ta peau.

Maria

Queue

Se lever tôt le matin, choisir un bon roman, tirer de l’argent, se promener jusqu’au à la destination désirée, être à l’aise, entendre la nature, apprécier la vie me permet de faire la queue pour prendre un café.

Jenn

Realité

Oh ciel! Quel avenir ! La réalité est faite de hasard. Tout a un sens involontaire d’être. Même cet abécédaire que je suis en train de faire je vais le dédier à la «langue khmer» parce que, grâce au hasard, j’ai eu le bonheur de tomber sur ce mot alors inconnu à mes sens, qui sait? Pourquoi pas une chance pour connaître dans l’absolu une belle façon de s’entendre. Peut être, parce que je voulais chanter une chanson qui exprime la passion de vivre un espace à deux dans un seule réalité, une façon de comprendre des histoires de vies, de partager mon côté fragile dans un rendez-vous: un café sur la place après le déjeuner; un thé parce qu’il fait froid ; un petit moment de calme…enfin j’attendais tout ça! La belle collections des moments que j’habite encore je sens comme un regard qui se pose sur moi, je choisis qui me va aussi de me dévoiler à la terre entière, je préfère me sauver en préservant mon univers tout au long de mon passage dans cette réalité comme une vie parallèle, voilà ! On se dit que pourtant il en a fallu du courage pour refaire le sourire, le numéro cent …finalement j’aurais bien aimé!...Oh ciel!

Patricia

Soleil

Mon pays, si c’était un objet, ce serait le soleil. Un symbole de chaleur, d’énergie et de vie éternelle. Plein de richesses : l’or et la myrrhe, le bronze et les bijoux ; et de secrets ; l’amour et le meurtre, la trahison et l’infidélité. Mais toujours prêt à donner son cadeau précieux du soleil à ceux qui viennent lui rendre visite.

Sara


Zut

Zut alors, c’est fini !

Noëlle





vendredi 25 avril 2008

Biographies

Je vis les langues constamment dans ma tête, entre les mots posés sur la page et avec les ateliers d’écriture. Sur ma route, j’ai souvent trébuché sur mes racines. Le français s’harmonise enfin aux langues de mon enfance, le francique de mes ancêtres et l’allemand frontalier. Puis lorsque mon sentier m’a envoyé au Canada, l’anglais s’est installé dans mes contrées désertées. Récemment, les collines italiennes de la Toscane ont rajouté leurs couleurs aux gammes que je pratique inlassablement. L’écriture reste ma boussole fidèle sans laquelle je perds le Nord. Chaque jour, je pose une autre empreinte sur le sable mouillé de mon errance.
Noëlle Mathis

Je viens du même Grand Nord que Nancy Huston. Je suis toujours attirée par ailleurs et j’ai envie d’aller n’importe où, mais mon cœur reste chez moi et j’y retourne chaque fois. J’adore voyager, m’engager dans une longue conversation, apprendre des langues et tout ce qui est à ma portée pour que je puisse l’enseigner et ouvrir les yeux de mes élèves dans le futur.
Jennifer Anderson

Je suis un mélange entre la raison et l’amour, entre l’enfance et la maturité. J’habite en France depuis trois mois et je peux vous confier que je suis très heureuse. La France m’a conquise. Le soleil caressé par le Mistral, l’amabilité des Français, la vie apparente tranquille et l’ambition de réussir mes études à l’Université d’Avignon m’inspirent chaque jour.
Delia Maria Balaban


Plutôt que de faire une large liste d’événements qu’elle avait vécus, pour donner une dénomination a sa biographie... Elle décida d’adornée sa vie Autour des odeurs, des saveurs…alors ! Des couleurs: L’arome Floral, la douceur du miel, tout en bleu L’Orange, la menthe…tout un poème en rougie. Une bande de musiciens, l’organisation de toute une mélodie… Bref, la performance de l’orchestre colorée. Combien des âmes elle avait rencontrées? Combien des Rendez Vous elle avait-elle vécu? Soit de façon volontaire et involontaire à chaque ligne droite. Combien des maladies elle avait convaincu de changer de propriétaire? C’est sûre qu’elle avait aime beaucoup sa chance dans cette vie! Tout cela est bien plus important que la prétendue d’une seule culture. Car elle a bien compris que tous les visages qu’elle avait rencontrés avaient bien reconstitué son nouveau regard. En définitive : elle avait évolué, elle avait toujours voulu se préparer, elle avait tout désiré dans une seule marée qui réagit comme une ouvre d’art architectonique de sa propre biographie…Voilà!
Patricia Cerda Munoz

“Deviens plus que celui que tu es” chaque jour je réfléchis à cette phrase qui m’a aidée depuis que je suis arrivée ici : une étranger à l’étranger. La France pour moi signifie quelque chose de formidable et d’impossible en même temps. J’habite ici, mais je ne me sens pas chez moi. Mes études ici n’ont pas seulement pris place dans une salle de classe mais aussi chaque jour et dans chaque situation dans laquelle je me suis mise. Je pense que l’immersion est la meilleure façon d’apprendre et je remercie la France et mes amis de m’avoir donné l’opportunité de vivre une vie ici.
Sara Ritchie

Durant toute ma vie, la nature a eu une place importante dans mon cœur. Quand j’avais 5 ans, je pensais que ma profession serait fleuriste. Maintenant, j’ai décidé d’abandonner cette niche pour me concentrer sur les sciences naturelles, mais ma passion pour les fleures et les plantes restera toujours à côté de mon intérêt vif pour l’écriture. Parce que j’aime beaucoup jouer avec les mots, décrire mon encourage avec un crayon et trouver de beaux termes. Je ne sais pas pourquoi, c’est comme ça tout simplement.
Amanda Särnegrim

Je savais depuis l’âge de 10 ans que mon métier futur serait celui de professeur ou écrivaine ou actrice ou journaliste ou danseuse. Comme professeur, on est toujours un peu actrice, un peu journaliste et un peu écrivaine. Pour danser par contre, il faut que je le fasse pendant les loisirs. Voyager et découvrir des cultures différentes ont toujours été de grandes passions que je n’arrêterai jamais de pratiquer. Prendre des milliers de photos en explorant de nouvelles villes, manger une glace au soleil, goûter à l’écriture créative en France, danser comme une folle, me retrouver toute seule sur une piste de ski sur la neige étincelante sont certaines des choses qui me rendent heureuse.
Mia Marie Oteen Solodziuk

Je suis grande, belle, rousse et russe. Je ne suis pas une femme ordinaire, je suis un rêve (rire)…mais tout cela, c’est juste une partie de moi. Chaque jour, je me pose mille et une questions, et chaque jour je cherche les réponses à ces questions. En trouvant ces réponses, je découvre de nouvelles choses en moi et autour de moi. En découvrant ces choses, j’approfondis mon âme et mon esprit. En approfondissant mon âme et mon esprit, je comprends que la vie ne me donne que des épreuves que je peux affronter. Et même si je tombe en traversant, je me relève, puisque aujourd’hui, je sais que la vie ne s’arrête jamais. Elle commence et elle continue chaque jour de ma vie.
Maria Valentinovna Tyumeneva- Robin

En avril 2008, cela fera deux ans que je suis arrivé en France, le pays des vacances. Comme je n’aime pas me sentir un étranger parmi les autres, j’ai tout fait pour me sentir comme un Français. Le vin et le pastis ont remplacé la bière et le néerlandais. Je n’ignore pas mes racines, mais de temps en temps, j’aimerais les oublier. Comme je n’aime pas le passé, j’essaie de comprendre ce que le futur peut m’apporter. Les secrets du futur sont à explorer, ainsi que l’inconnu et une nouvelle vie. Bien convaincu qu’il n’y a qu’une seule vie, une seule et unique chance de découvrir la beauté des expériences, j’ai pris la décision de ne regarder la beauté des expériences, j’ai pris la décision de ne regarder qu’en avant.
Gauthier Vandendriessche

Un étudiant chinois de 25 ans. Je poursuis mes études en France. Mais rien n’est facile pour moi. La langue française est une grande montagne. Je l’escalade difficilement. C’est fatigant. En France, avec les Français, apprendre le français, ici. J’exprime mon sentiment en français ave une forme très française.Un étudiant chinois de 25 ans. Je poursuis mes études en France. Mais rien n’est facile pour moi. La langue française est une grande montagne. Je l’escalade difficilement. C’est fatigant. En France, avec les Français, apprendre le français, ici. J’exprime mon sentiment en français ave une forme très française.
Fentg Tao Yu